“Le dessin est la base de tout ” – Alberto Giacometti
Une fois la direction de la montre de plongée validée pour la polyvalence et la robustesse de ces instruments, la recherche créative a pu commencer. Les croquis s'enchaînent, remplissant les pages des carnets, usant les mines des crayons et vidant les cartouches des stylos. Les sources d'inspirations ont été nombreuses, du milieu nautique au monde de l'automobile, de l'architecture au mobilier, pour associer avec équilibre des lignes très anguleuses et courbes généreuses. Les clous de Paris de la lunette en acier cohabitent avec les flancs, les cornes et le verre tout en rondeur.
C'est ensuite sur ordinateur que les dessins prennent la forme de plans techniques. La montre est dans un premier temps modélisée en images de synthèse pour avoir une vision de son aspect général et simuler les différentes finitions, polies ou brossées du boitier, ou encore les couleurs des lunettes et des cadrans.
C'est aussi à partir de ces plans qu'une première impression 3D est réalisée. Elle permet de valider les dimensions de ce que sera la future montre Inguz La Teignouse.
La dernière phase est celle de la réalisation du prototype fonctionnel. Les derniers défis techniques sont relevés pour produire une très courte série de pièces. La phase de prototype est cruciale à plusieurs égards. C'est à cette étape que la montre se révèle sous son apparence finale. Le prototype valide les choix esthétiques, techniques mais aussi la faisabilité opérationnelle de la production en plus grande série.
